L'Amusoir

L’Amusoir, une saga familiale qui célèbre cinquante ans d’existence

L’Amusoir fêtera cette année ses 50 ans. Tout commence en 1975, lorsque Thierry Blanchart jette son dévolu sur un bâtiment de 70m² à Waterloo dans lequel il lance un bistrot capable d’accueillir 32 couverts. Aujourd’hui, l’Amusoir s’est agrandi avec un restaurant de fondues, un bar à cocktails et une salle événementielle. L’ensemble peut accueillir 750 places assises sur 3000 m². Retour sur une histoire familiale qui fête son demi-siècle !

Après avoir travaillé dans des jardins, Thierry Blanchart apprend que son père est gravement malade. Son père lui conseille d’ouvrir un café s’il venait à décéder, pour lui permettre de subvenir à ses besoins. Il cherche alors un établissement. Il n’a que 22 ans quand il toque à la porte d’une maison privée à Waterloo. Les propriétaires, M. et Mme Werner, lui expliquent que la maison n’est pas à vendre mais ils lui proposent de la visiter.

« Je n’avais jamais voyagé et c’était la première fois que je voyais une fermette avec de telles charpentes, explique Thierry Blanchart. Le bâtiment m’a beaucoup impressionné. Coup du hasard, ils déménagent 15 jours après. Ils m’ont alors proposé de louer le bâtiment pour un loyer de 18.000 francs belges à l’époque. J’ai été chercher du plâtre et des bouts de bois puis on a aménagé l’endroit pendant quelques mois avec deux copains. J’avais décidé d’ouvrir le 27 décembre 1975, jour de mon anniversaire. Coup de théâtre, je reçois la veille un courrier du Ministère des Finances m’obligeant à payer une taxe d’ouverture. Sauf que je n’avais plus un rond ! Je croise alors Albert le facteur à qui je raconte mes péripéties. Il avait bien connu mon papa et me dit ‘’Ne t’en fais pas, on va arranger ton problème ». Il m’a prêté la somme et j’ai pu ouvrir l’Amusoir ! ».

D’un bistrot à un restaurant
A cette époque, Waterloo n’est pas la ville gourmande que l’on connaît aujourd’hui. Elle ne compte que quelques établissements Horeca comme le Massena, le Clos joli, le Marquis de Pombal ou le Commercio. L’Amusoir commence alors à étoffer sa carte. « J’ai commencé l’Amusoir en vendant des boissons et des sandwiches, poursuit Thierry Blanchart. Très vite les clients m’ont demandé si je pouvais faire autre chose. J’ai été chercher du saumon fumé et des œufs au Delhaize pour faire des toasts suédois. Ensuite je me suis lancé dans les spaghettis mais je n’y connaissais rien. J’ai une amie qui est venue m’expliquer quelques trucs et astuces en cuisine pour m’aider à optimiser les choses. De fil en aiguille, j’ai pu proposer une carte plus élaborée. Le plat phare à l’époque, c’était le spaghetti géant gratiné. On a eu beaucoup de succès avec ce plat ».

L’histoire d’une rencontre
Quatre ans après l’ouverture, une cliente franchit la porte. Elle s’appelle Françoise et sympathise avec Thierry. Peu de temps après, elle quittera son poste chez MCH pour rejoindre Thierry dans l’aventure. En 1981, le bâtiment d’à côté est à vendre. Il s’agit d’une quincaillerie. Thierry et Françoise Blanchart rachètent alors le bâtiment pour y ouvrir un deuxième établissement, « Les Demoiselles des mers ». Et c’est Françoise qui prendra la gestion de cet établissement.

« Je proposais une belle carte de poissons et de fruits de mer, tandis que Thierry continuait à développer l’Amusoir, explique Françoise Blanchart. Nous avons aussi lancé le restaurant « Menu Folie » à côté des Demoiselles des mers. Figurez-vous que j’avais complètement oublié que nous avions lancé cet établissement. Plus personne ne s’en souvenait dans la famille. C’est en cherchant des photos d’archives que je suis retombée dessus ! »

A force d’afficher complet tous les soirs, Thierry et Françoise Blanchart décident d’agrandir le lieu en ajoutant une terrasse à l’arrière de l’Amusoir et plus tard, un étang. Ensemble, ils créent un pôle de convivialité où les personnalités du Waterloo se croisent et reviennent. Les Demoiselles des mers évolueront ensuite pour devenir l’« A côté de » et enfin le « Chalet de l’Amusoir » où l’on peut déguster aujourd’hui des fondues à volonté. Une salle arrière baptisée « Le Couloir » accueille des événements privés ou réceptions d’entreprise.

La relève assurée
Les deux enfants du couple ont 15 et 17 ans quand Thierry Blanchart tombe malade. Jérôme sera alors le premier fils à venir donner un coup de main dans les établissements. Il reprend en 2005 un établissement de son père, le Stamp à Waterloo. Son petit frère, Jonathan, suivra deux ans plus tard en reprenant les rennes de l’Amusoir puis plus tard du Bar de l’Amusoir qui ouvrira en 2012.

« J’ai eu très peur et cela a accéléré les choses, explique Thierry Blanchart. Donc mes fils ont repris les affaires. Ils ont travaillé à tous les postes : en salle, à la plonge, dans le jardin. Ils ont prouvé qu’ils savaient le faire ».

Le succès de l’Amusoir
Beaucoup de gens s’interrogent sur ce qui fait le succès de l’Amusoir.

« Quand on lançait un restaurant à l’époque, on avait beaucoup de libertés, lance Thierry Blanchart. La charge administrative était beaucoup moins lourde qu’aujourd’hui. Et puis la ville de Waterloo et ses bourgmestres étaient très dynamiques. Il y a toujours eu une volonté commerciale de développer la ville ».

Les fils de Thierry et Françoise évoquent un attachement très fort à ce lieu. « Ce qui est particulier avec cette affaire c’est qu’on a grandi dans cet établissement, explique Jonathan Blanchart, le plus jeune fils. C’est une histoire de cœur. On a eu des hauts et des bas. Mais jamais on a eu l’idée d’abandonner cette affaire familiale ».

« Notre marque de fabrique c’est qu’on ne fait pas de copier-coller. Chaque établissement a son concept, sa carte, son staff, continue Jérôme Blanchart, le fils ainé. A l’Amusoir, on a fait évoluer le lieu au gré des modes et des habitudes des gens. Ce sont toujours des petites adaptations, des détails qui font que l’endroit reste constamment dans la tendance, un lieu convivial et accessible avec un cachet unique ».

Une valeur sûre
Plusieurs générations ont connu l’Amusoir et continuent de fréquenter l’endroit. Mais quelle est la recette pour que les gens reviennent ? Thierry Blanchart affirme avoir toujours visé une même cible. « Depuis 1976, je dirais qu’on offre une constance et un bon rapport qualité-prix. Les gens nous disent que c’est une valeur sûre. En laissant l’Amusoir dans les mains de mes enfants, j’ai cru qu’on allait avoir une baisse de clientèle et en fait non parce que mes fils ont ramené des clients plus jeunes que moi. Ils ont réussi à renouveler la clientèle ».

Aujourd’hui, Thierry Blanchart s’est retiré des affaires Horeca pour se consacrer au développement immobilier. Françoise Blanchart travaille toujours dans les bureaux où elle chapeaute la gestion des finances et de la comptabilité du groupe Art Blanc. Le groupe possède actuellement 12 établissements en Belgique et un hôtel Relais & Châteaux à l’île Maurice.

Douze mois de festivités
Du 27 décembre 2025 au 27 décembre 2026, l’Amusoir rentre en période de fêtes. Durant 12 mois, l’Amusoir proposera plusieurs événements et partenariats pour marquer cet anniversaire. Un dîner sera organisé avec tous les anciens collaborateurs de l’Amusoir. Au programme : un menu à six mains avec les trois chefs historiques. Une rétrospective sera réalisée pour pouvoir publier un livre des 50 ans de l’Amusoir. Des partenariats seront organisés avec des commerçants historiques de Waterloo. L’Amusoir proposera à la carte quelques plats signature qui ont fait son succès pendant des années. Les toilettes seront entièrement rénovées et habillées de photos d’époque retraçant l’histoire familiale.

Une aventure 100% familiale
Toute l’épopée familiale trouve son origine dans l’Amusoir. C’est là que tout a commencé. Sans l’énergie de ce premier lieu, sans l’élan qu’il a donné, rien n’aurait été possible. L’Amusoir a offert la crédibilité, la constance, la confiance. Il a pavé la route qui mènera ensuite à l’acquisition d’une vingtaine d’adresses devenues emblématiques. Ce premier succès a servi de socle à un développement ambitieux tout en restant profondément humain. Aujourd’hui encore, le groupe Art Blanc est détenu à 100% par la famille Blanchart qui continue de développer des projets avec le même cœur que celui du premier jour.
Thierry et Françoise ont offert à la ville de Waterloo un lieu qui dépasse la simple restauration. Ils ont créé un point d’attache. Un endroit où l’on revient comme on revient chez un ami.

Contact Presse
Sophie Colignon
Directrice de la communication
+32 479 59 48 28
sophie@artblanc.be
www.artblanc.be

• Téléchargez les photos HD de l’Amusoir d’hier et d’aujourd’hui ici : https://we.tl/t-flFE8w1790

• Retrouvez l’historique complet du groupe Art Blanc ici : https://www.artblanc.be/le-groupe/